Introduction
La phobie scolaire, un trouble anxieux grave affectant les enfants en âge d’être scolarisés, représente un défi majeur pour les systèmes éducatifs et de santé. Christine Baveux, Directrice des études à la Maison des adolescents de Solenn à l’hôpital Cochin de Paris, estime que 4 à 10% des enfants scolarisés pourraient être touchés par ce phénomène.
Les hypothèses
Les hypothèses des facteurs déclenchants, d’après Docteure Hélène Denis (pédopsychiatre au CHU de Montpellier) sont liées à :
• Un environnement scolaire, comme une critique d’un enseignant ou une situation embarrassante.
• Des facteurs relationnels tels que le harcèlement, le racket ou d’autres formes de violence. Cela jouent également un rôle significatif dans l’émergence de la phobie scolaire.
• De plus, les événements familiaux difficiles, tels que la maladie, le décès d’un proche, un déménagement ou la séparation des parents, peuvent contribuer à l’anxiété ressentie par les enfants.
• Parfois, la phobie scolaire peut survenir sans qu’un événement déclencheur spécifique ne soit identifiable, ce qui complique le diagnostic et la prise en charge.
Les personnalités
Les 4 catégories de personnalités sont :
1. Ceux dont l’anxiété est trop forte et qui évitent l’école à tout prix, vont plutôt mieux pendant les vacances
2. Ceux qui sont mal à l’aise pendant les situations sociales (présentation orales, sport, cantine…)
3. Ceux qui demandent l’attention des adultes, marqués par des colères intenses.
4. Ceux qui recherchent des éléments extérieurs, en dehors du cadre scolaire
L’accompagnement
En complément d’un partenaire de santé, le praticien en hypnose 
accompagne l’adolescent sur l’observation de ses émotions dans son chemin de vie, permettant de :
Modifier la représentation de son histoire, pour prendre du recul
Changer l’estime de soi, pour augmenter sa confiance
Avoir des outils ludiques pour apaiser les angoisses
Retrouver le sourire 
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(Image de Freepik)